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AGENDA
Défis bâtiments et santé, 4ème colloque national
Association bâtiment santé plus et réseau RISEB
22 mai 2014, Paris
Informations
Conférence plomb et saturnisme
Ministère en charge de la santé, InVS, CSTB et EHESP
5 juin 2014, Paris
Informations et inscriptions
Air extérieur et santé : quelles actions et quels outils pédagogiques ?
Journées régionales
GRAINE et IREPS Rhône-Alpes
12 juin 2014, Chambéry
Informations et inscriptions
1er colloque Bien-être en ville, regards croisés Nature-Santé
Centre de recherches en géographie et aménagement
12 et 13 juin 2014, Lyon
Informations
Forum régional Santé Environnement
Ma santé ou mon environnement : faut-il choisir?
ARS et DREAL Languedoc Roussillon
17 juin 2014, Montpellier
Informations et inscriptions
Congrès Cancer et Nutrition
Cancéropole Lyon Auvergne Rhône-Alpes (CLARA) et le réseau National Alimentation Cancer Recherche (NACRe)
18 juin 2014, Lyon
Informations et inscriptions
Conférence internationale sur l'eau et l'énergie
Lien eau et énergie: enjeux pour les territoires, impacts sur l'alimentation et la santé
Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse
18 au 20 juin 2014, Lyon
Informations
Colloque sur les perturbateurs endocriniens
Débat sur les connaissances
8 juillet 2014, Romainville
Informations et inscriptions
ICEPHM 2014
International Conference on Environmental and Public Health Management
WASET
28-29 août 2014, Paris
Informations et inscriptions
Journées d'échanges en santé environnement 2014
Un aménagement du territoire favorable à la santé : histoire, acteurs et pratiques
EHESP
18 et 19 septembre 2014, Rennes
Informations et inscriptions
Atmos'fair
5ème conférence internationale sur la qualité de l'air
AXELERA
24 et 25 septembre 2014, Lyon
Informations et inscriptions
Les 7e assises nationales de la qualité de l'environnement sonore
Centre d'information et de documentation sur le bruit de Lyon
14 au 16 octobre 2014, Lyon
Informations
2e journées régionales urbanisme et santé
Société française santé et environnement,
25 - 27 novembre 2014, Rennes
Informations
FORMATIONS
Approche globale et éducation pour la santé environnementale
ADES du Rhône
26 et 27 mai 2014, Lyon
Informations et inscriptions
APPELS A PROJETS
Appel à projet de la Fondation de France
Cancers et pathologies de la reproduction : rôle de l'environnement, approches en santé publique
Date limite : 5 juin 2014
Informations |
Actualités
Un nouveau règlement européen pour encadrer les nuisances sonores des aéroports
La commission des transports du Parlement européen a adopté le 10 avril l'accord conclu entre les eurodéputés et le Conseil des ministres de l'Union Européenne au sujet du projet de règlement relatif aux restrictions d'exploitation aéroportuaire liées au bruit.
Le nouveau règlement vise à garantir une meilleure information des citoyens vivant près d'un aéroport et une véritable prise en considération des effets sur la santé des nuisances sonores émises par les avions. Les mesures pourront aller, en dernier recours, jusqu’à des restrictions d’exploitation. Toutefois, il ne s'appliquera qu'aux aéroports de grande taille dont le trafic excède 50 000 mouvements d'aéronefs civils par an et les seuils spécifiques pour le bruit continueront d'être fixés par les autorités régionales et nationales. L’UE surveillera la bonne prise en compte des dispositions adoptées. Les nuisances sonores ne sont pas sans effets sur la santé humaine. L'organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu'elles peuvent se traduire, entre autres, par des maladies cardiovasculaires, des troubles cognitifs, des perturbations du sommeil ou des acouphènes.
Consulter le communiqué de la commission des transports de l'UE
Un règlement européen pour réduire les émissions sonores des voitures
Le Parlement européen a adopté, le 2 avril, le projet de règlement visant à renforcer les normes d'émissions sonores des voitures.
Après l'entrée en vigueur des dispositions, les nouvelles limites s'appliqueront progressivement d'ici le 1er juillet 2016, 2020 et 2024. Lors de la première phase (2016), les limites sonores concerneront uniquement les nouveaux types de véhicules. Les deuxième et troisième phases (respectivement 2020 et 2024) introduiront une réduction des limites sonores et incluront tous les nouveaux véhicules fabriqués, dans un délai de deux ans. Les limites pour les voitures standards passeront à 68 dB dans douze ans, contre 74 dB à l'heure actuelle. Les véhicules plus puissants recevront une marge d'un à neuf décibels supplémentaires. Le texte réduit la limite de 81 à 79 dB pour les poids lourds les plus puissants (plus de 12 tonnes). Les véhicules hybrides et électriques vont devenir audibles afin de mieux informer les piétons et limiter les accidents de la circulation.
Enfin, le règlement prévoit d'introduire un étiquetage pour informer les consommateurs des niveaux sonores des nouvelles voitures.
Consulter le communiqué de presse du Parlement européen
Une étude exploratoire du coût socio-économique de la pollution de l’air intérieur a été initiée par l’Anses
L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a mené une première étude exploratoire pour chiffrer le coût pour la société de l'exposition de la population à six polluants dans l'air intérieur. Il s'agit du benzène, du radon, du trichloréthylène, du monoxyde de carbone, des particules et de la fumée de tabac. Ce coût a été évalué au minimum à 19 milliards d'euros par an (coût estimé des décès prématurés, de la prise en charge des soins, des pertes de production, etc.). Selon l’Anses, l'exposition aux particules constitue une part prépondérante du coût total estimé.
Le choix des polluants retenus s’appuie sur la disponibilité de données concernant, d’une part l’exposition de la population dans les logements français, et d’autre part l’existence d’une relation dose-réponse ou de données de santé publiées. L’approfondissement de ces travaux nécessitera notamment la prise en compte d’autres polluants communément présents dans les environnements intérieurs comme le formaldéhyde et les moisissures, ainsi que les éventuels effets sur la santé de co-expositions de la population aux différents polluants de l’air intérieur.
La qualité de l’air intérieur constitue une préoccupation de santé publique en France et dans de nombreux pays, chaque individu passant près de 90% de son temps dans des environnements intérieurs.
Accéder au rapport de l'Anses
Esteban : une étude pour mesurer l’exposition de la population aux substances chimiques
L'Institut de veille sanitaire (InVS) a lancé à la mi-avril une vaste étude de santé publique, dénommée "Esteban" (étude de santé sur l’environnement, la bio-surveillance, l’activité physique et la nutrition). Elle porte sur plusieurs aspects de la santé : mesurer l’exposition à certaines substances présentes dans l'environnement, décrire l’alimentation et l’activité physique de la population, faire un bilan de certaines maladies chroniques ou facteurs de risque (diabète, allergies, maladies respiratoires, hypertension artérielle, hypercholestérolémie…). Dans ce cadre, sera mesurée l'exposition de la population à plus d'une centaine de substances chimiques telles que les métaux (cadmium, mercure, arsenic, nickel, antimoine, cobalt, aluminium), les pesticides, les dioxines, les composés organiques volatils, etc.
L’étude Esteban est menée en métropole auprès de 4 000 adultes âgés de 18 à 74 ans et de 1 000 enfants âgés de 6 à 17 ans. Cette enquête combinera le recueil de données par questionnaires, le recueil de données cliniques et les dosages biologiques, qui permettront la constitution d'une banque de prélèvements biologiques. Les premiers résultats seront publiés en 2016.
L'étude produira des valeurs de référence, indispensables pour déterminer si des populations particulières présentent une surexposition à certains polluants et pour fournir un éclairage sur les différents facteurs qui peuvent conditionner les niveaux d'exposition aux substances présentes dans l'environnement. Ces informations permettront d'orienter les actions de prévention.
Accéder à la présentation de l'étude Esteban sur le site de l'InVS
L’Efsa met en consultation un guide pour l’évaluation de l’exposition aux pesticides
Le 1er avril 2014, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a lancé une consultation publique, ouverte jusqu'au 20 mai 2014, relative à son projet de guide sur l'évaluation des risques liés à l'exposition aux pesticides. Pour la première fois, le guide propose une méthode harmonisée permettant de calculer l'exposition non alimentaire aux pesticides via l'inhalation et l'absorption cutanée pour les travailleurs, riverains et autres personnes présentes à proximité des épandages. Pour cela, l'Efsa a créé un calculateur qui détermine les risques en fonction de la molécule concernée, de la formulation du produit, du mode d'application et du lieu. Il devrait aider les évaluateurs et les industriels à calculer le risque supporté par les personnes exposées aux pesticides par leur travail ou leur proximité avec les lieux d'épandage.
Accéder à la consultation publique de l'Efsa
En Rhône-Alpes
Air Rhône-Alpes publie un dossier de presse sur la qualité de l’air en 2013
Le dossier de presse présente le bilan régional 2013 de la qualité de l’air. Il fait état d'une amélioration globale de la qualité de l'air au cours des dernières années. Cependant, des difficultés persistent car des dépassements réguliers sont constatés pour l’ozone, les particules fines et le dioxyde d’azote. Pour ces deux derniers polluants, les dépassements ont principalement lieu en période hivernale, le trafic routier et le chauffage au bois étant les deux sources d’émission les plus incriminées. Le bilan d’Air Rhône-Alpes propose également des focus sur les grandes agglomérations, comme Lyon, Grenoble et Saint-Etienne, sur le sud de la région (Drôme et Ardèche) et les Pays de Savoie. Ces focus permettent d’expliquer les spécificités de ces territoires vis-à-vis de la qualité de l’air observée en 2013. Ainsi, les zones rurales ont été les plus exposées à l’ozone, notamment les territoires de Drôme et d’Ardèche où la quasi-totalité des habitants étaient concernés. Les grandes agglomérations et les vallées alpines, dont la vallée de l’Arve, ont été les territoires les plus exposés à des dépassements de dioxyde d’azote (50 000 rhônalpins) et de particules (150 000 rhônalpins) en 2013.
Enfin, le dossier de presse donne des explications sur les enjeux liés à la qualité de l’air et les différents plans d’actions mis en œuvre sur le territoire régional.
Télécharger le dossier de presse d’Air Rhône-Alpes |
Les élus régionaux adoptent le SRCAE de Rhône-Alpes
Le Schéma régional climat air énergie (SRCAE) a été adopté en séance plénière lors de la séance du 17 avril 2014. Elaboré conjointement par la Région Rhône-Alpes et l’Etat, il reprend et précise les objectifs de réduction de 21% de la consommation d’énergie primaire, de 30% de l’émission de gaz à effet de serre et d’augmentation de 30% de la part des énergies renouvelables d’ici 2020. Par ailleurs, le volet « air » du SRCAE aura pour vocation de remplacer le Plan régional de la qualité de l’air (PRQA).
Consulter le communiqué de la Région
Les PPA rhônalpins finalisés
Lyon, Grenoble et Saint-Etienne viennent de voir approuvés leurs plans de protection de l'atmosphère (PPA) par arrêtés préfectoraux. Elaborés pour 5 ans, ils sont obligatoires pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants et sur les zones où les valeurs imposées par la réglementation sont dépassées ou risquent de l’être.
Ces plans portent sur 15 communes de l'Ain, 99 du Rhône, 273 de l'Isère et 52 de la Loire. Destinés à réduire la fréquence des pics de pollution et à limiter durablement l'exposition de la population aux particules fines et aux oxydes d'azote, ces plans sont déclinés selon quatre axes. Le premier vise les installations industrielles et certaines activités, telles que les chaufferies au bois, les carrières ou le BTP, qui devront utiliser des technologies moins émettrices de polluants. En second lieu, les chauffages individuels au bois et les foyers ouverts seront interdits dans les logements neufs à partir du 1er juillet 2015, et le parc existant devra être renouvelé. Le troisième axe concerne la circulation automobile pour laquelle une politique coordonnée de mobilité sera mise en œuvre dans chacune des trois agglomérations et sera accompagnée d'aménagements sur les voies rapides et les autoroutes afin de fluidifier la circulation. Enfin, la qualité de l'air devra systématiquement être prise en compte dans les projets d'urbanisme et d'aménagement.
Consulter les trois nouveaux PPA rhônalpins
Une information quotidienne sur le risque allergique diffusée grâce à un nouveau capteur
Depuis le mois de mars 2014, Air Rhône Alpes et le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) gèrent un capteur de pollen automatique qui mesure la concentration de pollens en temps réel dans la région lyonnaise. Les données collectées permettent d’élaborer et de diffuser un bulletin allergo-pollinique quotidien succinct sur le site du RNSA (sous la forme d’un bandeau déroulant en haut de la page d’accueil) et sur celui d’Air Rhône-Alpes. Ce premier compteur de pollens en temps réel vient compléter le réseau historique de près de 80 capteurs conventionnels très fiables et précis, mais dont les résultats ne peuvent être connus qu’avec une semaine de décalage. Cette information quotidienne est d’autant plus importante que près d’un français sur quatre souffre d’une allergie aux pollens. Le contenu de l’air en pollen varie considérablement au cours des saisons et même d’un jour à l’autre en fonction des conditions météorologiques. Il est donc essentiel de diffuser une information sur le risque allergique en cours afin que les personnes allergiques puissent adapter leur comportement et leur traitement aux conditions du moment.
Consulter les informations sur le risque allergique en cours sur le site du RNSA
Du nouveau sur le Web
Un spot de sensibilisation sur la pollution de l’air
Air Rhône-Alpes a réalisé un spot de sensibilisation pour inciter à concilier qualité de l’air et déplacements. Il constitue le troisième volet d’une série qui balaye plusieurs idées reçues en matière de qualité de l’air. Les déplacements sont une source importante de pollution de l’air dans la région Rhône-Alpes : les transports contribuent à plus de la moitié des émissions d’oxydes d’azote et à environ un quart des émissions de particules. Ils participent également à la dégradation du climat. Selon Air Rhône-Alpes, même si on doit absolument utiliser une voiture, il est possible de réduire ses émissions de polluants et de gaz à effet de serre (GES) de 60 % : le spot met en avant de nombreuses alternatives à l’utilisation de la voiture pour une seule personne à bord, telles que le covoiturage, l’auto-partage, les voitures en libre service, les modes doux, les transports en communs, la modération de la vitesse ou encore le choix du carburant.
Consulter le film sur la plateforme « De l’air dans nos idées reçues »
L’INPES met à jour sa rubrique "santé environnement"
L’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) propose, depuis le mois dernier, une nouvelle rubrique santé environnement sur son site internet. Une page d’accueil présente les enjeux actuels en santé environnementale et fait le lien avec les actions de prévention et d’éducation. Un menu déroulant permet d’accéder à la réglementation en vigueur, à des informations sur les acteurs en charge de santé environnement, sur les risques environnementaux et à des études et publications sur cette thématique.
Consulter la rubrique santé environnement de l’INPES
L’URPS des médecins de Rhône-Alpes met à jour sa rubrique "risques environnementaux"
Dans sa rubrique « risques environnementaux », l’URPS (Union régionale des professionnels de santé) médecins de Rhône-Alpes propose désormais cinq thématiques : la qualité de l’air, le froid, la canicule, les champs électromagnétiques et la qualité de l’eau, qui vient d'être créée. Pour chaque thème, plusieurs onglets permettent d’accéder à l’actualité sur le sujet, à la réglementation en vigueur et à des compléments d’informations.
Accéder à la rubrique « risques environnementaux » de l’URPS médecins de Rhône-Alpes
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